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Carte Blanche à Black Box...

"BLACK BOX : Black Box c’est une sorte de refuge merveilleux, perdu au milieu de nulle part, entre Rennes, Nantes et Angers. Il a été monté par Iain Burgess aidé par Steve Albini, le producteur de Nirvana qui a aidé a ramener du matériel de Chicago, notamment une console très rare de 1969, Flickinger, un inventeur génial des années soixante qui a révolutionné le monde du son, toutes ses consoles sont des modèles uniques. Elle est arrivée par bateau et maintenant elle trône dans sa magnificence sixties, tel le tableau de bord de l’Enterprise.
Peter Deimel et David Odlum ont pris les commandes après le décès récent de Iain. Ils sont grands experts en science analogique. Peter est un ingénieur allemand de génie, il entretient à la perfection son Sony demi pouce de 1979 ainsi que les magnétos 16 et 24 pistes, 1977 et 1982. Il y a une collection étonnante d’amplis guitares, des années quarante à soixante-dix. Pour moi le futur c’est le mélange analogique-digital, un son chaud, naturellement compressé, avec beaucoup de dynamique mais aussi très précis. Je crois qu’on a besoin de remettre de l’air et de l’espace dans la musique, nous ne sommes pas seulement des robots sous amphétamines, le son est aussi un massage."

L'éloge est signé Arthur H, qui y a enregistré son dernier album. Il résume bien ce pourquoi les artistes choisissent de se poser au studio d'enregistrement Black Box: "un endroit calme et authentique", "une sélection éclectique de matériel d'enregistrement vintage", et bien d'autres curiosités techniques.



Méconnu dans le segréen, Black Box a été créé par Iain Burgess (décédé en 2010) et Peter Deimel en 1993. Il a pu accueillir, au cours des 20 dernières années, des artistes de renommée internationale, ou de jeunes (et moins jeunes) talents locaux. L'inventaire étant trop long pour l' exposer ici, nous vous invitons à aller faire un tour sur leur site où vous pourrez découvrir la liste des "clients" passés.

Le site permet également de se balader dans le studio pour découvrir salles de prises, la cabine où trône la fameuse Flickinger évoquée plus haut ou la maison des musiciens.

Aujourd'hui le studio est géré par Peter Deimel et David Odlum (tous deux techniciens), accompagnés par Sylvie Pichard.

Les Mistons sont donc ravis de laisser carte blanche à Black Box pour ce nouveau rendez-vous au Maingué ! Toutes les infos sur la soirée sont disponibles en suivant ce lien.


Pour aller plus loin...


> PLAYLIST BLACK BOX

A découvrir ci dessous, des morceaux qui ont pour point commun d'avoir été tous enregistrés (ou mixés) à Black Box. Des artistes connus, des découvertes, du rock, du rap, de l'électro, de la chanson, il y en a pour tous les goûts parmi ces 34 morceaux. Bonne écoute !


Les artistes de la playlist: 
The Kills, Soul Choc, Mesparrow, Diabologum, Sloy, Shellac, Portobello Bones, Chokebore, Les Thugs, Prohibition, Sexypop, The Ex, Billy Ze Kick, dEUS, Deportivo, Hushpuppies, We Insist!, Zenzile, The Last Shadow Puppets, Daria, Montgomery, Tinariwen, The Dodoz, Corleone,  Anna Calvi, Garciaphone, Von Pariahs, Arthur H, Bachar Mar-Khalifé, Aufgang, The Black Box Mountain, Trunks, Papier Tigre, Klaxons


> LA SELECTION CINEMA DE PETER DEIMEL 
(résumés : allociné)



Out of the blue (Dennis Hopper / 1980)

Garçon manqué, passionnée par les camions et la CB, Cindy vit seule avec sa mère toxicomane, après que son père alcoolique ait été emprisonné pour cinq ans après une collision avec un car de ramassage scolaire. Quand son père est libéré, la familel tente de reprndre une vie normale, mais les problèmes refont rapidement surface...


Dead Man  (Jim Jarmusch / 1995)
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Bill Blake, jeune comptable en route pour le confins de l'Ouest américain, entreprend un voyage initiatique où il devient malgré lui un hors-la-loi traqué. Blessé, il est recueilli par Nobody, un Amérindien lettré rejeté des siens, qui l'identifie d'emblée à son homonyme défunt, le poète anglais William Blake, et décide de sauver son âme.

 Dig ! (Ondi Timoner / 2004)


L'histoire exemplaire de deux groupes de la scène indépendante américaine vue de l'intérieur : les Brian Jonestown Massacre de San Francisco et les Dandy Warhols de Portland. Unis au départ par un même esprit de révolte et de création, par une admiration réciproque, chacun va gérer à sa façon le tiraillement entre ses aspirations artistiques et sa soif de notoriété. 

Control (Anton Corbijn / 2007)

 La vie de Ian Curtis, leader du groupe mythique de rock anglais Joy Division. Tiraillé entre sa vie de famille, sa gloire naissante et son amour pour une autre femme, Ian Curtis s'est suicidé le 18 mai 1980, à la veille de la première tournée américaine du groupe qui s'annonçait triomphale. Ian Curtis a changé le rock, sans le vouloir, sans le savoir.


 Velvet Goldmine (Todd Haynes / 1998)


 A travers l'enquête d'Arthur, un journaliste anglais expatrié à New York, sur une star du Glam Rock, Brian Slade, évocation des années soixante-dix en Angleterre. Arthur explore l'ascension et la chute de Brian Slade qui fut son idole quand il était adolescent à Manchester, son mariage avec Mandy et sa liaison avec Curt Wild, une star de la scène rock américaine. Cette enquête sera pour Arthur l'occasion de se pencher sur son passé, et de comprendre à quel point Brian Slade et Curt Wild ont bouleversé sa vie.


One plus one (Jean-Luc Godard / 2006)


Jean-Luc Godard filme des scènes de contestations politiques avec des membres des Black Panthers, montées en parallèle avec des séances d'enregistrement des Rolling Stones. Il suit en particulier la création de la chanson Sympathy for the devil, en alternance avec des scènes de révolution à l'extérieur du studio. En dépassant les limites du genre par un montage original, Godard restitue les réalités de la composition de la musique rock et permet ainsi d'approcher la musique au travail, en pleine création. La veine militante est aussi un des fils conducteurs de ce film-puzzle, montrant les liens entre création artistique et utopie sociale. 

High Fidelity (Stephen Frears / 2000)

Rob Gordon tient à Chicago une boutique de disques frequentée par des amateurs de vinyles, d'albums rares et ésotériques des années soixante et soixante-dix. Sa vie entière est placée sous le signe de la pop. C'est en elle qu'il puise le courage d'affronter le quotidien, c'est elle qui l'accompagne depuis toujours dans ses tribulations sentimentales et donne un sens à son existence. Après avoir enduré moult ruptures, Rob est une fois de plus plaqué. Il s'efforce de comprendre les raisons de ce nouvel echec. Il decide de relancer ses ex pour trouver la clé de l'énigme. 

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